FORMATION DES FEMMES DE L’ONG « LISANGA MABOTA » A NGALIEMA, AU QUARTIER CAMP LUKA

Clôturant en beauté le mois de Mars, mois dédié à la lutte pour les droits de la Femme, le Fonds National pour la promotion de la Femme et la protection de l’Enfant – FONAFEN- a effectué une descente à Ngaliema au quartier camp Luka, dans le centre Maman ALBERTINE au travers de l’Ong LISANGA MABOTA, un des partenaires du FONAFEN pour une formation sur l’inclusion financière et la gestion d’une Activité Génératrice des Revenus dispensée par FINCA.

La première nouvelle que FINCA a apporté à ces femmes, était d’abord le point de service FINCA Express qui sera installé dans l’enceinte du Centre de Santé ALBERTINE, endroit où les souscrivants aux services FINCA pourront déposer, retirer et même rembourser leurs créances. Mais au préalable, tous doivent avoir un compte bancaire FINCA avec une empreinte digitale.

L’orateur du jour, Monsieur Guy MAMBUENI, responsable des ventes chez FINCA a longuement interpellé les femmes à la culture de l’épargne qui est l’un des secrets pour prévenir la vieillesse, réaliser ses projets et créer la richesse.

Il a ensuite rassuré les mamans que l’ouverture des comptes peut se faire sur place avec le point de service FINCA Express moyennant un montant de 1$ équivalent de 3000fc, selon le taux du jour. Il a ainsi insisté que lorsqu’on souscrit à un crédit, il faut savoir respecter l’engagement.

Il existe 3 types de crédit que l’orateur a porté à la connaissance de l’assistance :

  • Le crédit en groupe: il consiste à se faire lister et enregistrer à partir de 15 personnes auprès de Maman Albertine MASUKA et cela à partir de 50$
  • Le crédit individuel: il exige souscrivant d’avoir au préalable un local commercial et une patente. Il faut miser au moins 500$
  • Le crédit S.E ( Small Entreprise) pour les Petites et Moyennes Entreprises à partir de 300.000 et 1$

Il faut noter qu’il y a une nouveauté chez FINCA, qu’est l’assurance. En cas de mort, FINCA ira chez l’assureur pour lui payer ses dettes.

Avant le jeu de questions-réponses, l’expérimentation de l’ouverture des comptes via tous les réseaux, hormis Africell, a été au rendez-vous.

Les mamans ont effectué un dépôt d’au moins1$ équivalent de 3000fc munies d’une preuve de paiement ( lieu, date, heure, montant). Après ce dépôt, le premier client a expérimenté le retrait de 1000fc sur son compte comme garantie à chaque dépôt.

S’en est suivi d’une série des questions-réponses par rapport aux notions reçues.

En guise de conclusion, il sied de souligner qu’il en résulte moins que l’épargne responsable à titre de forme d’épargne est :

  1. À la fois un instrument de placement et un abri fiscal pour les ménages ;
  2. le niveau d’épargne est déterminé par le niveau des salaires dans notre économie, et non par la bonne volonté et la morale des individus. Donc que la participation à ce type de pratique est largement liée au niveau de revenus des individus, à moins que celle-ci ne rime avec les systèmes institutionnalisés d’épargne collectifs ;
  3. l’épargne n’est pas une stratégie solidaire d’acquisition d’un revenu pour une retraite parce qu’elle mobilise le voile du marché financier pour garantir des revenus futurs.

L’économie d’aujourd’hui doit générer les rendements nécessaires à la consolidation d’une rente plus tard.

Ainsi, les femmes soucieuses de leur autonomisation ont bien assimilé ces enseignements.

C’est ici le lieu de souligner que FONAFEN a soutenu l’activité de ce jour.

Ont pris part à cette activité pour le compte du FONAFEN:

  1. Madame Julie KONA, Directeur et représentante de madame le DG du Fonds
  2. Madame Frezia KABAMBA, chef de service en charge de la communication ServiceComm
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