Jeudi 28 novembre 2024 en la salle Marie-Ange LLUKIANA s’est tenu une table ronde entre la solidarité BATOTO et FONAFEN sous le thème :  » Riposter et se reconstruire après les violences ».

Le modérateur du jour Monsieur Déo KALOMBA a annoncé le début de la manifestation par l’hymne national et Madame Laura MASSELA, Présidente de l’Association Batoto Congo a pris la parole pour lancer la manifestation.

Mais avant de prononcer son speech, Madame Laura a commencé par remercier Madame le Directeur Général du FONAFEN qui a beaucoup milité pour que ce jour soit possible. Pour elle, l’accord avec le FONAFEN est un exemple de partenariat qui devrait être un modèle pour plusieurs organisations en matière de la promotion de la femme et de la protection des droits de l’ Enfant et c’est aujourd’hui que tout cela se concrétisera par la signature du protocole d’accord.

L’Association Solidarité Batoto Congo a comme mission lutter contre la pauvreté et l’exclusion sociale en RDC. Elle a fait le choix d’agir en faveur de la protection des droits des populations les plus vulnérables, notamment les enfants en situation de rue ou en rupture familiale et renforcer l’accompagnement de la famille. Elle a été créée dans ses différentes Maisons de famille avec les centres, tels que: IMANI, KARIBU, CRECHE MALAIKA et une école maternelle. Pour solidarité Batoto, travailler sur la thématique des violences faites aux femmes qui a donné l’idée d’organiser cette table ronde autour du thème Riposter et se reconstruire après les violences à l’égard des femmes et des filles avec l’accompagnement du Ministère du Genre, Famille et Enfant, au travers le FONAFEN.

Juste après, la parole a été accordée au premier paneliste, Monsieur Boniface TSHONGO, Chef de Service au FONAFEN.
Prenant la parole au nom du FONAFEN, monsieur TSHONGO a d’abord remercié, Madame le Directeur Général du FONAFEN pour la confiance placée en lui pour exposer un des sous-thèmes « Riposter contre les VBG en RDC: défis et perspectives en ce qui concerne les filles et les femmes de cette table ronde.
Dans son exposé, ce premier intervenant a fait une analyse des normes socioculturelles patriarcales qui instaurent un rapport de domination de l’homme sur la femme, la valorisation de la virilité masculine et banalisation de la violence ainsi que la vulnérabilité socioéconomique et faiblesse de la gouvernance comme obstacles à l’accès aux services publics afin de répondre à la question des défis à relever et des perspectives à proposer pour riposter contre les VBG en RDC. Il est arrivé à la conclusion selon laquelle il faut instaurer des programmes de communication du changement social et comportemental capables d’influer sur le modus vivendi et faciendi des congolais.

La deuxième paneliste, Madame vitalie LUBUMA, DG du CERED-GL a exposé sur « Comment se reconstruire suite aux VBG: Aspects humains et psychologiques.
Pour elle, il faut une psychothérapie pour surmonter un traumatisme psychique, en cela, prendre soin de soi est essentiel pour la guérison, il faut apprendre à vivre avec un traumatisme psychologique, favoriser une organisation structurelle dans une communauté. Pour cela il faut des principes directeurs. En cela il faut un schéma à suivre tel l’accueil des survivants, la représentation du psychologue et l’assurance sur les principes de confidentialité, le récit du survivant, etc.

Le troisième paneliste, le Professeur Hilaire OMALETE, a exposé sur « Investir dans la riposte et la reconstitution des filles et des femmes victimes des violences.
Il s’est apaisantie sur les généralités sur les violences sur le Genre, comment riposter et promouvoir la reconstruction des filles victimes des violences et la stratégie et approche dans la riposte et la reconstruction des filles et femmes victimes des violences. Pour lui, contribuer à l’investissement dans la riposte et la reconstruction des filles et des femmes victimes de violence est un acte collectif qui nécessite des effort combinés à l’échelle individuelle, communautaire, nationale et internationale.

Madame Cécile TSHIBANDA, Directeur Général de l’Avifem a, en dernier parler des VBG: quelles incidences sur les femmes en RDC?

D’entrée de jeu, elle s’est adonné à énumérer les sortes des violences en prenant des exemples dans la vie courante en insistant sur leurs incidences sur les femmes en RDC.

Il faudra signaler que la table ronde a aussi été ponctuée par le témoignage de Monsieur Christian SHILE de la Maison de famille qui a parlé des difficultés qu’il rencontre dans l’accompagnement des enfants victimes de VBG ainsi que celle de Madame Carine MABWESHA, qui a subit des violences domestiques de la part de son époux qui l’avait épousée à l’âge de 17 ans et avec qui il a eut 3 enfants. Cette expérience émouvante a laissé la salle stupéfaite. Elle est accompagnée par l’Association Solidarité Batoto Congo.

Il faudrait signaler ici qu’avant la clôture de la table ronde, la signature du protocole d’accord tant attendu a finalement été signé entre d’une part FONAFEN, représenté par son Directeur Général, Madame Marie-Claude KAZAL et d’autre part l’Association Solidarité Batoto Congo, représentée par sa Présidente Madame Laura MASSELA.

CelluleComm

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